Chroniques, entretiens, articles... de Marie BARRILLON (Auteur). Pour être au courant des nouvelles parutions, abonnez-vous à gauche de chaque page. Merci pour vos visites et vos commentaires.
mardi 25 avril 2017
La dernière des Stanfield
samedi 25 mars 2017
5 - Le thym
Le Thym, l’ami quotidien à ne pas négliger !
Le thym est LA plante à ne pas dissocier de notre alimentation. Ses bienfaits sont nombreux tant en usage interne, associé à nos mets et autres infusions, qu’en usage externe en décoctions, pommades et autres bains ou applications. Il est un antiseptique des plus intéressants pour l’organisme à bien des niveaux. Ses propriétés nous sont insoupçonnées et pourtant le thym est, de manière générale, antispasmodique, antiseptique, mais aussi un antiseptique intestinal, pulmonaire et urinaire, d’où son intérêt certain dans nos usages quotidiens.
Son nom scientifique est Thymus Vulgaris. Il serait la plante la plus fournie en termes de propriétés bienfaisantes. Il peut être utilisé sous forme d’huile essentielle en plus de l’utilisation qu’on lui connaît et qu’on lui prête habituellement, à savoir ses fleurs et ses feuilles. Le thym est probablement l’une des plantes les plus utilisées en thérapeutique, parmi toutes celles présentes sur notre planète.
Les propriétés du thym en usage interne
Le thym, en infusion, associé à du miel et même au citron, à un effet expectorant permettant de fluidifier les mucus des voies respiratoires. Il est incontournable en cas de bronchite, de toux, d’angine, de grippe, mais aussi dans les états de fébrilité.
Par ailleurs, il est une aide non négligeable pour le système digestif permettant d’augmenter l’activité de ce dernier. Il lutte contre l’anémie par son action en amplifiant la force physique apportant ainsi une meilleure tonicité. Il est diurétique. Ses propriétés sont, de même, reconnues pour apaiser les douleurs rhumatismales, celles liées à l’arthrite ou encore à la goutte.
Les propriétés du thym en usage externe
En cataplasme, le thym serait efficace pour lutter contre la chute des cheveux, car il favoriserait la circulation capillaire tout comme il lutte contre tout autre trouble circulatoire.
En association avec de l’huile végétale, il devient une huile de massage à appliquer sur les zones douloureuses ou pour aseptiser une plaie.
En bain de bouche, le thym aide à tonifier les gencives.
Associé à du vinaigre, il se transforme en lotion pour combattre l’acné.
En bain corporel, il est précieux contre la fatigue générale.
Le thym est donc un stimulant général évident, un antiseptique et
cicatrisant
naturel, un antibactérien intéressant, un antirhumatismal sain qui
aide nos organismes dans leurs luttes dans bon nombre de cas de figure. Il est
donc essentiel de l’utiliser de manière quotidienne pour les bienfaits non
négligeables qu’il procure à notre corps, mais aussi dans nos mets pour les
saveurs qu’il offre à nos papilles. Alors, pourquoi donc s’en priver !
Attention : cet article informe sur les bienfaits du thym sur la
santé, néanmoins il ne remplace pas une consultation médicale et n’exempte donc
pas de le consulter en cas de problèmes de santé.
Un petit livre : Secret et tisane au thym
La suite de cette série, les aliments "bonne santé" prochainement…
Vous avez aimé cet article ? Merci de le partager et/ou de le commenter, ça fait toujours plaisir.
MB
lundi 13 février 2017
4 - L'oignon
L’oignon, le grand copain de notre organisme !
Après
avoir parlé précédemment de l’ail et du poireau, dans ce nouveau volet, je vais
vous parler de l’oignon. Lui aussi
tient une bonne place dans la série des aliments
amis de notre bonne santé. Bien qu’il fasse pleurer dans les chaumières
(respirer par la bouche quand on les épluche, limite les larmes), il est un des
grands alliés alimentaires pour notre organisme, même si certains en doutaient
encore.
Son
nom scientifique est Allium cepa, il fait partie de la
famille des liliacées. Cette famille
compte près de 3 500 espèces parmi lesquelles l’ail, l’asperge, l’oignon, le
poireau…, ainsi que des espèces médicinales et de nombreuses variétés
ornementales comme les jacinthes, les lis, les tulipes, etc.
Outre
l’ingrédient parfait pour les saveurs qu’il offre afin d’agrémenter les mets,
crus, cuits ou mijotés, il aurait des
effets bienfaiteurs pour la santé. Bien que les données scientifiques
soient encore insuffisantes pour permettre toute affirmation dans certains cas
comme les cancers, les capacités et les effets thérapeutiques de l’oignon sont
avérés. Il est antibactérien, anti-inflammatoire, antihistaminique,
antianémique, antiseptique…
Quelques-unes des performances de l’oignon
Par sa richesse en soufre, l’oignon combat la sinusite, et c’est la quercétine qu’il contient qui le rendrait aussi efficace en le consommant cru pour les bienfaits des sinus. Il serait excellent pour prévenir la formation de caillots sanguins, améliorant la circulation sanguine, car il aide à réduire le cholestérol dans le sang et évite le vieillissement trop rapide des veines et des artères. Son efficacité se retrouve également dans ses propriétés antibactériennes multiples.
Pour
calmer, la toux, une recette à base
d’oignon parmi d’autres, est d’émincer finement un gros oignon dans un bol
ou un saladier, d’y ajouter trois à quatre bonnes cuillères à soupe de miel
liquide. Bien remuer, couvrir et laisser s’étendre (pauser) au réfrigérateur au
minimum 12 heures. Ensuite, filtrer et conserver le jus (sirop) obtenu dans un
contenant en verre (opaque, de préférence) au réfrigérateur. Consommer comme un
sirop traditionnel soit une cuillère à soupe trois fois par jour. Faire de
petites quantités chaque fois, car il ne se conserve pas longtemps, environ
trois jours. Personnellement, en cas de bronches prises, je n’utilise que cette
formule comme sirop, et ça fonctionne. C’est peut-être un peu plus long que des
médicaments, mais ça a le mérite d’être parfaitement naturel.
Ses
propriétés antianémiques se retrouvent par la présence du phosphore, de la
vitamine E et du fer qu’il contient. Lui permettant de reconstituer le sang tout en le régénérant en globules rouges. Sa
richesse en vitamines A et C le rend efficace pour combattre les maladies
respiratoires, et par sa teneur en soufre, il participe à la réduction des
symptômes, en l’occurrence ceux des rhumes, des bronchites et des catarrhes (ce
mucus sécrété lorsqu’on a ces pathologies).
Sa
teneur en potassium aide à l’élimination des liquides favorisant l’amenuisement des risques de gouttes, de
l’hypertension, des calculs rénaux… Il permet également de restreindre les
risques de rétention d’eau tout en étant bon pour la prostate et les reins. La
teneur en vitamine B et, là aussi, en potassium renforce la régénération du
flux nerveux, et sa teneur en magnésium en fait un excellent apport pour
favoriser l’amélioration du
fonctionnement du système nerveux.
Dans
un régime, en vue d’une perte de poids, il est exemplaire, car il est très peu calorique, mais riche en fibres.
Il favorise le transit intestinal tout en menant une action dépurative et en
chassant les toxines. Ses acides foliques en font également un aliment bon et sain pour les enfants et les femmes
enceintes, car il participe à la croissance que ce soit celle des enfants
ou celle des fœtus.
L’oignon est un puissant antioxydant, notamment par la présence de quercétine, par sa composition en vitamines C et A, mais aussi les flavonoïdes et le soufre. D’ailleurs, la présence de ce dernier en fait un bon antiasthmatique et un anti-inflammatoire, puisque ces antioxydants participent à la protection du corps et font barrage aux radicaux libres qui l’attaquent.
Mais, qu’en est-il du potentiel de l’oignon en utilisation externe ?
De manière externe, les capacités de l’oignon seraient particulièrement recommandées pour lutter avec efficacité contre l’acné, grâce à ses antioxydants, mais aussi ses propriétés antiseptiques et cicatrisantes. De nombreuses recettes jalonnent les pages web de médecine naturelle pour confectionner ses propres produits maison et sains. Il en est une qui revient souvent concernant l’acné qui consiste à mélanger le jus d’un oignon, obtenu en le mixant au blender, puis de le filtrer pour ne garder que le jus que l’on mélange ensuite au jus d’un citron. Appliquer alors cette préparation sur les boutons pour les traiter et les faire disparaître.
Pour
combattre le rhume, un oignon coupé en rondelles sur la table de nuit ou sous
le lit produit un effet radical pour passer une bonne nuit, car ses essences lorsque diffusées permettent
de déboucher le nez. Pour combattre l’infection due à un furoncle, une
rondelle d’oignon appliquée sur la partie concernée résout l’infection. Pour
calmer une otite, faire une purée d’oignon cru que l’on applique autour de
l’oreille, et qu’on renouvelle toutes les 3 heures pour un effet décongestionnant. Pour contrer un début de grippe,
faire une décoction d’oignons en laissant macérer deux oignons émincés dans un demi-litre
d’eau durant une nuit (ou au minimum 3 heures), puis filtrer et consommer un
verre deux fois par jour. Les propriétés
antiseptiques et antivirales agiront pour vous rétablir. En faisant un
cataplasme, l’oignon soigne le panaris en agissant sur l’infection. Pour ce
faire, il faut faire bouillir un oignon dans de l’eau, l’écraser suffisamment,
puis une fois tiède mettre la préparation dans une gaze et l’appliquer sur le
panaris. Il est même recommandé de le garder en pansement durant au moins deux heures
pour de meilleurs effets.
Pour
les coupures, il suffit d’appliquer sur la coupure la petite pellicule très fine qui est présente entre chaque couche de l’oignon. À elle
seule, elle stoppe le saignement en
moins de temps qu’il ne faut pour le dire et aide à la cicatrisation. Pour
anticiper les interrogations de certains, sachez que ça ne pique pas au moment
de l’application. Ce « traitement » vaut aussi pour les griffures de chat. J’ai
testé sur une coupure faite par une lame de couteau en céramique, et mystère,
le saignement s’est interrompu immédiatement.
Concernant
les vertus anti-cancer, dans le cas notamment du cancer de l’estomac ou du tube digestif, et bien que plusieurs
études aient été menées sur le sujet, elles n’apportent pas encore d’éléments
suffisamment probants. Néanmoins, l’une de ces études (française) aurait permis
de démontrer que l’extrait d’oignon aurait diminué la propagation de cellules
cancéreuses sur des rats atteints d’un cancer du côlon. Espérons que la science
nous en apprenne davantage dans les années à venir.
Les
oignons contenant le plus d’antioxydants sont les jaunes et
les oignons rouges, la palme revenant à ces derniers. Quant aux petits
oignons blancs, ils sont les petits derniers de la troupe avec un apport bien
moindre. Comme pour la plupart des fruits et légumes, c’est cru qu’il est
préférable de le consommer, car cuit l’oignon
perd une grande partie de ses antioxydants.
Précaution tout de même
L’oignon
étant fermentescible, c’est-à-dire qu’il déclenche un processus de fermentation lors de la digestion, les personnes
sensibles souffrant du syndrome de
l’intestin irritable doivent limiter leur consommation à leur seuil de
tolérance pour ne pas perturber leur transit et éviter des désagréments.
Pour contrer la mauvaise haleine due à la consommation d’oignons, surtout crus, et comme pour l’ail, mâcher du persil frais permet de remédier au problème sans difficulté.
Attention, cet article énumère quelques bienfaits
intéressants de l’oignon pour notre santé, cela dit il ne remplace pas un avis
médical quel qu’il soit et ne dispense donc pas de consulter son médecin en cas
de problèmes de santé.
En
attendant, et pour ceux qui seraient intéressés, La bible Larousse des secrets de nosgrands-mères Broché est un excellent livre pour découvrir ou redécouvrir le
secrets de nos grands-mères.
La suite de cette série, Aliment "bonne santé" prochainement avec un autre allié incontournable…
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avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le commenter et/ou le partager, ça fait
toujours plaisir.
MB
vendredi 10 février 2017
3 - Le garam masala
Le garam masala
Quels sont donc ses avantages ?
Quoi d'autre encore ?
mercredi 8 février 2017
2 - Le poireau
Le poireau
Le poireau ou allium porrum, un ami pour le corps !
Dans la série des aliments « bonne santé », après vous avoir parlé précédemment de l’Ail, je vous présente le Poireau, un allié de taille. Il est l’un des légumes le plus populaire, et on le trouve tout au long de l’année sur les étalages des marchés et autres magasins ayant un rayon de fruits et légumes. La consommation du poireau est très répandue, toutefois peu connaissent en réalité ses bienfaits, vertus incontestables et reconnues depuis la nuit des temps. A l’origine le poireau nous viendrait du Moyen-Orient, les Romains, les Égyptiens ainsi que les Grecs en étaient adeptes.
Concernant les flavonoïdes, ce sont les feuilles vert foncé qui en concentreraient les quantités les plus importantes. Les caroténoïdes, bêta-carotène, est important dans ce légume, néanmoins il en contient bien moins que la carotte, bien que ses quantités demeurent intéressantes. Les saponines et les sapogénines auraient des propriétés antifongiques, voire anti-cancer, mais les études n’ont pas permis de tirer de réelles conclusions à leurs propos sur la santé humaine, bien qu’elles aient mis en avant la capacité de réduire le cholestérol sanguin de l’animal. La partie verte de ses feuilles compte aussi du sélénium, des vitamines C et E. La partie blanche est riche en pectine aidant à faire baisser le cholestérol.
En termes de vitamines, le poireau cru (car cuit il perd une importante partie de ses propriétés) contient de la vitamine : A, B6, B9, B1, B2, C, K. Il possède également du potassium, du calcium, du cuivre, du fer, du phosphore, du manganèse. D’où sa présence fréquente dans les régimes alimentaires.
Cru, il présente pour 50 grammes environ : 29 calories, 0,7 g de protéines, 6,7 g de glucides, 0,1 g de lipides, 1,3 g de fibres alimentaires.
Lorsqu’il est bouilli, il donne 17 calories, 0,5 g de protéines, 4,2 g de glucides, 0,1 g de lipides, 0,5 g de fibres alimentaires.
Les bienfaits du poireau sur la santé
Il serait très actif contre les inflammations aigües et/ou chroniques des voies respiratoires, lutterait contre les extinctions de voix, l’enrouement, la toux, les pharyngites et autres trachéites… En cataplasme calmant, nos grands-mères en faisaient souvent, il serait efficace contre les furoncles, les angines, le gonflement goutteux articulaires… En cataplasme chaud, il agirait pour calmer les lumbagos en utilisant ses feuilles bouillies en les appliquant sur les zones douloureuses jusqu’à refroidissement. Il embellirait le visage en faisant disparaître rougeurs et boutons. De même, il permettrait de soulager les piqûres d’insectes. Un cataplasme avec 1 feuille de poireau cuite et tiède appliqué sur un panaris le soignerait de manière efficace (opération à répéter plusieurs fois en cas de besoin). Ce légume serait aussi très bon pour soigner les cors aux pieds. Ceux qui en ont savent à quel point ce peut être douloureux. Dans ce cas, il faut faire tremper 1 feuille de poireau dans du vinaigre durant 2 heures. Appliquer ensuite directement sur le cor toute une nuit. Opération à effectuer jusqu’à disparition.
Il entre dans la composition de bien des plats, des mets, le plus souvent cuits. Cependant, il peut aussi être consommé en salade. Mais, saviez-vous qu’il renferme de fabuleuses vertus en sirop, en bouillon et en utilisation externe ?
Pour faire un sirop de poireaux, par exemple, il vous faut faire cuire 15 grammes de feuilles de poireaux dans 1 litre d’eau durant 30 minutes. Filtrez en pressant bien les feuilles. Au jus obtenu, ajoutez 2 bonnes cuillères à soupe de miel. Conservez cette préparation dans un flacon en verre et consommez 1 cuillère à café 3 fois par jour. Ce sirop serait efficace contre les inflammations respiratoires. Sous forme de bouillon à boire comme une tisane, il est intéressant pour ses propriétés diurétiques de par sa faible teneur en sodium. Par ailleurs, utilisé en décoction, il offrirait l’avantage de donner de beaux reflets aux cheveux bruns. Le poireau étant laxatif, il serait idéal pour combattre la constipation. En manger souvent favoriserait le transit intestinal. Son taux de potassium en fait un allié en cas d’hypertension artérielle.
Dans tous les cas, ce légume est non seulement bon pour la santé, mais aussi idéalement peu calorique. Il est bon pour le transit, la circulation sanguine, la tension, les infections urinaires, en gargarisme avec le bouillon contre les maux de gorge. Il est bon pour le teint, les cheveux, contre les rougeurs et les boutons, éruptions cutanées. Et tous les effets décrits plus haut.
Quelques précautions…
En cas d’allergie à un légume faisant partie des alliacées, il serait probablement judicieux d’éviter le poireau faisant lui aussi partie de cette famille, dans la mesure où l’allergie pourrait être due à un composé allergène commun à d’autres aliments de cette même famille. En cas de calculs urinaires, mieux vaudrait demander l’avis de son médecin pour éviter des désagréments dus à l’effet diurétique du poireau.
La suite de cette série, Aliment « bonne santé » prochainement…
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Marie Barrillon
lundi 16 janvier 2017
96 : la sixième corde
Informations sur le livre :
Auteur : Caroline et Benjamin Karo
Editions : Mitton Edition
ISBN : 9791095675006
Disponible en format numérique
dimanche 1 janvier 2017
1 - L'ail
Les aliments bonne santé : l’Ail
L’hiver
c’est la période où le corps est en lutte contre les agressions aussi diverses
que variées, obligeant l’organisme à déployer au maximum ses défenses immunitaires
afin de contrer les virus et autres bactéries auquel il est confronté. Si les
défenses immunitaires sont trop faibles, c’est la porte ouverte à tous les
rhumes, bronchites, grippes et la flopée de dérivés ou autres maux.
Mais,
savez-vous que par des gestes simples et avec quelques ingrédients présents
dans votre cuisine ou autour de chez vous, vous pouvez aisément aider votre
organisme à lutter en le renforçant ?
Le
thym, l’oignon, l’ail, l’échalote, le curcuma, le basilic, le curcuma, le
basilic, le gingembre, l’extrait de pépins de pamplemousse, les baies de Goji
et bien d’autres trésors de la nature possèdent des particularités plus
qu’intéressantes, pour ne pas dire vitales, pour notre santé. Un minimum de bon
sens et l’hiver n’aura (presque) que le froid de désagréable.
L’ail sans concession !
Tout le monde sait, par exemple, que l’ail est bon pour la santé. Mais, connaissez-vous en réalité ses bienfaits ? Il serait le stimulant général de l’organisme par excellence. Alexandre Vialatte disait : "Manger de l'ail. Ca rajeunit l'organisme et ça éloigne les importuns."
Son nom scientifique est Allium sativum, c’est une plante potagère monocotylédone dont le goût et l’odeur sont forts, appartenant à la famille des alliacées comme le sont aussi l’oignon, le poireau, la ciboulette... Ses acides phénoliques en font un antiseptique puissant pour l’appareil respiratoire et le système digestif. Il fluidifie le sang lui permettant par ses capacités de dissoudre de petits caillots. Il limiterait l’évolution de l’athérosclérose, par exemple.
Contenant
naturellement de l’inuline, il aiderait à la digestion en soutenant le
développement de la flore intestinale. Il contient également de l’allicine, une
molécule antibiotique naturelle, ainsi que diverses vitamines telles que la : A,
B1, B2, B3, B5, B6, C, E. Ses composés minéraux font qu’il est riche en
potassium, souffre, magnésium, sodium, chlore, fer, sélénium, calcium,
manganèse, phosphore et antioxydants, faisant de l’ail un aliment de choix.
Les
propriétés de l’ail cru sont idéales, tandis que (trop) cuit, il en perd une
grande partie. Pour préserver au maximum les qualités de ses composés actifs,
ne l’ajouter que 20 minutes, voire moins, avant la fin de cuisson d’un plat. Une gousse d’ail crue,
soit environ 3 g, équivaut à 4 calories, 0,2 g de protéines, 1,0 g de glucides,
0,0 g de lipides et 0,1 g de fibres alimentaires. La recommandation usuelle
serait donc de 2 gousses d’ail crues ou 4 gousses (peu) cuites par jour en 2 ou
3 prises, surtout en période hivernale où le corps lutte contre le froid et
toute une variété de virus.
Les bienfaits conséquents de l’ail
Il
serait anti-cancérigène, lutterait contre les maladies cardiovasculaires,
diminuerait le taux de cholestérol et les triglycérides sanguins, renforcerait
l’immunité, serait régulateur de l’hypertension, vermifuge, etc. Son potentiel
est reconnu dans diverses infections, tant de manières interne qu’externe, car
il a des propriétés antibiotiques, antimicrobiennes, antivirales,
antifongiques, antiparasites, anti-inflammatoires, anti-infectieuses.
Il serait un bon élément contre les verrues, l’acné, la chute des cheveux, les mycoses, le rhume, la bronchite, et bien d’autres pathologies. L’intégrer à l’alimentation quotidienne ne peut donc être que bénéfique. Sur le web, une petite recherche mènera tout lecteur sur des sites sérieux pour en savoir plus sur les « pouvoirs », les capacités de l’ail, et comment l’utiliser en fonction du besoin et/ou dans des situations particulières. Pour contrer la forte odeur qu’il laisse, notamment l’haleine, mâcher un peu de persil sera efficace.
Quelques précautions…
L’ail interagirait avec des médications qui ont
un effet anticoagulant pouvant provoquer des risques de saignements. Il serait
de bon augure quand il y a prise de ce type de médicaments de demander conseil
à son médecin. De la même manière, il est recommandé de ne pas consommer d’ail
avant une chirurgie afin d’éviter des saignements persistants.
En excès, l’ail peut provoquer des brûlures
gastriques, bien que ce serait assez rare. Il faut donc toutefois garder un
juste milieu. Tout excès, quel que soit son objet, n’est jamais très bon.
De même, il est évident qu’un aliment à lui seul
ne peut être efficace pour une bonne santé s’il n’est pas accompagné d’une
bonne hygiène alimentaire. Il va de soi qu’une bonne hygiène de vie, associée à
de bonnes habitudes alimentaires, offre un potentiel préventif important. Les
aliments que nous consommons sont essentiels pour le corps et en l’occurrence
le système immunitaire. C’est ce dernier qui lutte contre les bactéries et
autres virus, en l’ignorant c’est la nature qui saura nous le rappeler en temps
opportun !
Dans de prochains articles j’aborderais d’autres aliments et épices bienfaiteurs, tels que l’oignon, l’échalote, le thym, le basilic, les baies de Goji, la myrtille, le curcuma, le gingembre, l’extrait de pépins de pamplemousse et bien d’autres condiments et épices présents dans nos cuisines, ou en tout cas facilement à portée ou trouvables proches de chez soi.
Le livre de l'ail : Relié
Le livre de l'ail : Format Kindle
Cet article explique quelques vertus de l’ail, cependant il n’exempte nullement de consulter son médecin en cas de problème de santé.
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