Journal de guerre, Gilles-William Goldnadel
Note
de l’éditeur : « Ce «
journal de guerre » débute le 7
octobre, jour du pogrom perpétré par le Hamas. Il s’agit d’un journal intime
sur les états d’âme d’un juif dans la peine et d’un journal de réflexions
politiques et psychologiques d’un avocat engagé dans la sphère publique. Un
écrit « à chaud », car la tragédie que nous vivons a des
enjeux civilisationnels qui devraient tous nous inquiéter. »
Le
monde et ses tourments
Le monde d’une relative tranquillité s’est éclipsé pour laisser place à celui dans lequel nous vivons, happé par des luttes, des attaques où des assauts et autres tueries déferlent. Des populations se débattent pour vivre ou survivre comme s’il fallait pour chacun ; citoyens individuellement ou peuple dans son entièreté, en passer par là pour faire valoir son droit à exister sur la planète.
J’ai entamé « Journal de guerre : C’est l’occident qu’on assassine » avec une forte
appréhension au début, puis je me suis laissée emporter avec une extrême
résilience par le style de l’auteur tout en sachant en surface ce à quoi j’allais
être confrontée dans cet ouvrage. On ne lit pas ce livre par hasard, qu’on se le
dise !
Au premier chef, la plume vive
de l’auteur nous pique là où elle doit pénétrer avec une lucidité poignante,
puis les mots se veulent bruts, implacables, intransigeants. Sans surprise,
nous sommes pris dans une ambiance des plus écrasantes et chaotiques d’une zone
où règnent conflits, désolations, destructions et autres ravages provoquant des
afflictions en tout genre qui se trouvent être purement réelles. Il n’y a pas
ici de place pour le fictif, l’imaginaire ou le virtuel !
Au détour de l’horreur des
ravages, des scènes glaçantes décrites, de la violence, l’auteur nous propose
ce récit, malgré toute la désolation qu’on ne peut ignorer, dans l’incursion de
l’âme humaine et tout ce qu’elle peut porter d’horreur. Gilles-William Goldnadel
nous prend ici par la main à la rencontre de personnes, parfois complexes, et
nous met face à un éventail d’émotions humaines ; de la colère à la peur en
passant par la cruauté et la compassion dans une dilution inimaginable, et pourtant
bien réelle. Il décortique tout ce que peut décliner ou manifester de
sombritude la nature humaine avec un regard juste, lucide et factuel.
On ne peut qu’embrasser le
jugement que porte l’auteur, et sans complaisance il nous pousse,
volontairement ou non, à réfléchir à nos propres contradictions, voire dénégations.
De la même manière, ce récit nous amène à considérer ce que nous-mêmes serions
en capacité d’appréhender et/ou de braver dans une situation de barbarie telle,
si tant est qu’on soit en mesure de le savoir, là, de loin, nous ne pouvons que
spéculer sans être dans la réalité des faits où nous ne pourrions que subodorer
une éventuelle réaction qui au final ne serait probablement pas celle que nous
aurions face au « fait accompli » ?
Espoir
et résilience
Dans une grande abnégation,
Gilles-William Goldnadel nous témoigne avec une pointe d’introspection un récit
où la résilience et l’espoir y ont toute leur place, car il n’est pas question
de céder au désespoir. En toute chose, y a-t-il une lueur d’espoir ?
Comment passer du jour à la nuit ? De la joie à une profonde tristesse qui
laisse indubitablement des traces qui ne s’effaceront jamais ? Comment se
contenter de voir sans ressentir la moindre émotion ? Au fil des pages, on
ressent chez l’auteur cette petite lueur qui perdure malgré toute la bassesse
cruelle et barbare de certaines âmes humaines.
Force et pertinence !
« Journal de guerre » au-delà du récit est le témoignage déchirant d’un homme blessé qui résume les complexités de la condition humaine mettant en exergue les peurs et les espoirs de tout un chacun. Il nous invite à nous questionner sur comment nous sommes en tant qu’être humain.
L’écriture y est fluide rendant
la lecture agréable malgré la gravité du sujet. On y retient une grande
sincérité de la part de l’auteur. Pour ceux qui l’écoutent régulièrement sur
les ondes, on retrouve son ironie parfois et l’esprit corrosif qui font qu’il
est aussi apprécié. On ne peut pas rester insensible.
Lisez ce récit, il vous
chamboulera parfois, mettra en évidence certaines des émotions cachées au plus
profond de vous, mettra aussi au grand jour vos espoirs les plus dissimulés,
ceux-là mêmes que vous gardez au secret dans votre for intérieur. Cet ouvrage
vous permettra de toucher du doigt ce qui se déroule loin de vous, loin de
votre sphère et de votre vie.
Bien que je n'ai pas encore eu le loisir de lire « Journal d'un prisonnier », l'ouvrage suivant de l'auteur, je compte bien y remédier au plus vite.
Marie BARRILLON
Informations sur le livre :
Titre : Journal d’un
prisonnier
Auteur : Gilles-William
Goldnadel
Éditions : Fayard
ISBN : 9782213727219, Format :
Broché
ISBN : 9782213729572, Format :
Kindle
4 ème de couverture :
« Il ne s’agit ni d’un journal intime ni d’un
journal officiel. Mais d’un journal de guerre.
Guerre
contre le désarroi personnel né un 7 octobre au réveil.
Guerre
contre la détestation des Juifs et de leur État.
Guerre
au jour le jour contre la nuit qui vient.
Guerre
contre la désinformation médiatique pour causes idéologiques, à commencer par
celle de l’audiovisuel public. Cette idéologie anti-occidentale du double
standard, cette préférence pour l’Autre, qui traite différemment l’immigré et
le Français, le Palestinien et l’Israélien.
Guerre
contre une extrême gauche ayant sombré dans l’antisémitisme après son alliance
avec l’islamisme.
Guerre
contre la folie qui s’est emparée de l’Occident en perdition à cause de la
disgrâce d’un wokisme détestant les Français, en tant que Blancs.
Une
guerre totale. Argumentée, documentée, avec les armes de l’ironie mortelle et
de l’humour létal.
Une
guerre sans concessions menée par un avocat qui, parce qu’il aime tant la vie,
a condamné cette haine qui nous menace à la peine de mort. »
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