Pétition pour dire Non à l’augmentation de la TVA sur les livres
Sur Facebook et ailleurs, il circule une pétition (voire plusieurs) pour dire haut et fort le mécontentement des auteurs, lecteurs, éditeurs, libraires… bref, tous les acteurs du livres en particulier et de la culture en général.
Nous avons estimé que cette pétition devait être dans nos pages de ce numéro, c’est pourquoi nous la publions.
Texte de la pétition :
Le gouvernement français vient de passer la TVA du livre de 5,5 % à 7 % au même titre que celui des vendeurs de pizzas ou de hamburgers.
MAIS, NON ! LE LIVRE N'EST PAS UN HAMBURGER !!!!!!!!!!!!!!
Le livre n’est pas un objet comme les autres. C’est l’objet le plus intime qui soit, celui qui nous accompagne partout, tout le temps, sous tous les climats, durant notre vie, jusqu’aux endroits les plus interdits.
MAIS, NON ! LE LIVRE N'EST PAS UN HAMBURGER !!!!!!!!!!!!!!
Le livre n’est pas un objet comme les autres. C’est l’objet le plus intime qui soit, celui qui nous accompagne partout, tout le temps, sous tous les climats, durant notre vie, jusqu’aux endroits les plus interdits.
Un objet si proche de nous, si lié à nous, que les pulsions ou répulsions (ce qui représente sensiblement la même chose) que nous tissons avec lui nous sont si passionnels, si entiers et si puissants, qu’elles en parviennent à nous surpasser.
Depuis notre enfance, le livre nous ouvre les portes d’un imaginaire qui nous tire par le haut d’un réel bien bas qu’il nous est plus en plus difficile à supporter. C’est lui qui nous prépare à nos premiers émois amoureux et qui nous exerce aux expériences les plus heureuses et les plus tragiques qui jalonneront bientôt nos existences.
Le livre, c’est la gomme abstractive de toutes les inégalités. C’est l’identique voyage offert aux riches ou aux pauvres, invalides ou non, jeunes ou âgés, depuis un fauteuil roulant ou de salon, un lit conjugal encore tiède ou d’hôpital glacé, depuis le banc d’un square ou d’un refuge, ou d’une cellule.
Le livre, c’est de l’émotion en mots, du rêve en pages, de la vie en chapitres. Le livre, c’est une seconde vie qui vous tient à la peau et à l’âme, telle une seconde peau, qui vous est si douce que vous vous sentez épris d’une irrépressible envie de la faire partager à celles et ceux que vous aimez ou qui vous sont proches. Un livre, c’est du lien social noble, de l’humanité pure ; c’est de l’amitié et de l’amour.
Recommander un livre, c’est comme partager un plat. C’est une odeur, un toucher et d’imperceptibles impressions profondes qui nous font grandir ensemble vers une même voie d’humanité. C’est de l’intimité pure, de la considération absolue et du respect aux autres. Un livre, c’est des sons et des images qui surgissent de toute part pour nous mettre en émois.
A l’instar d’un boucher, d’un charcutier ou d’un boulanger, le libraire est un petit artisan qui connaît bien toutes ces sensations. Il sait combien son métier est de connaître les produits qu’il conseille, après les avoir préalablement sélectionnés, goûtés et testés. Il sait aussi combien ce qu’il propose se doit de contribuer au bonheur et à l’éveil des sens individuels, et in fine, à la société toute entière.
Depuis notre enfance, le livre nous ouvre les portes d’un imaginaire qui nous tire par le haut d’un réel bien bas qu’il nous est plus en plus difficile à supporter. C’est lui qui nous prépare à nos premiers émois amoureux et qui nous exerce aux expériences les plus heureuses et les plus tragiques qui jalonneront bientôt nos existences.
Le livre, c’est la gomme abstractive de toutes les inégalités. C’est l’identique voyage offert aux riches ou aux pauvres, invalides ou non, jeunes ou âgés, depuis un fauteuil roulant ou de salon, un lit conjugal encore tiède ou d’hôpital glacé, depuis le banc d’un square ou d’un refuge, ou d’une cellule.
Le livre, c’est de l’émotion en mots, du rêve en pages, de la vie en chapitres. Le livre, c’est une seconde vie qui vous tient à la peau et à l’âme, telle une seconde peau, qui vous est si douce que vous vous sentez épris d’une irrépressible envie de la faire partager à celles et ceux que vous aimez ou qui vous sont proches. Un livre, c’est du lien social noble, de l’humanité pure ; c’est de l’amitié et de l’amour.
Recommander un livre, c’est comme partager un plat. C’est une odeur, un toucher et d’imperceptibles impressions profondes qui nous font grandir ensemble vers une même voie d’humanité. C’est de l’intimité pure, de la considération absolue et du respect aux autres. Un livre, c’est des sons et des images qui surgissent de toute part pour nous mettre en émois.
A l’instar d’un boucher, d’un charcutier ou d’un boulanger, le libraire est un petit artisan qui connaît bien toutes ces sensations. Il sait combien son métier est de connaître les produits qu’il conseille, après les avoir préalablement sélectionnés, goûtés et testés. Il sait aussi combien ce qu’il propose se doit de contribuer au bonheur et à l’éveil des sens individuels, et in fine, à la société toute entière.
Dans électeur, après tout, n’y a-t-il point « lecteur » ?
Mais le libraire sait aussi combien, plus important encore que le livre, est l’échange amical avec un lecteur, un bon repas partagé entre amis ou le sublime d’une nuit d’amour. Car, après tout, les livres ne sont que des tremplins, des portes grandes ouvertes sur le monde, sur l’humanité et sur la vie.
Voici pourquoi, amateurs de livres et de littérature, il nous faudra toujours combattre et demeurer vigilants pour que subsistent toujours, et toujours plus, en nous et dans chaque foyer, ces ouvertures sur nos imaginaires et sur l’Autre…
A ce titre, le livre doit être considéré comme un objet de première nécessité... nécessité vitale, humaine et démocratique !!!
VOTONS NON !!!!
Mais le libraire sait aussi combien, plus important encore que le livre, est l’échange amical avec un lecteur, un bon repas partagé entre amis ou le sublime d’une nuit d’amour. Car, après tout, les livres ne sont que des tremplins, des portes grandes ouvertes sur le monde, sur l’humanité et sur la vie.
Voici pourquoi, amateurs de livres et de littérature, il nous faudra toujours combattre et demeurer vigilants pour que subsistent toujours, et toujours plus, en nous et dans chaque foyer, ces ouvertures sur nos imaginaires et sur l’Autre…
A ce titre, le livre doit être considéré comme un objet de première nécessité... nécessité vitale, humaine et démocratique !!!
VOTONS NON !!!!
Pour signez la pétition, merci de vous rendre sur le lien qui suit :
(A la parution de ce n° de la revue 100% Auteurs, cette pétition enregistrait déjà plus de 15 000 signataires)
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