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mardi 5 avril 2011

Ne m’parlez pas d’politique !

Et re ! Nous y revoilà ! Ça s’en va et ça revient comme une mélodie de vieille mode qui ne se lasse pas de nous tintinnabuler les oreilles ! Là, je parle de la petite société qui en a marre de tous ces lourdauds qui font la course à l'Élysée, qui ne savent pas ce que c’est que d’engloutir des patates tous les jours. Et encore, au prix où elles sont aujourd’hui, on se pencherait plutôt sur du pain et de l’eau. 

Mais, pas de n’importe où ! De chez ces discounteurs à quelques cents le paquet de pain de mie bas de gamme parce que Jacquet et autre Harry's, c’est impossible ! Trop cher  pour nos petites bourses ! Pour l’eau, il n’y a pas plus simple 0.17 cts la bouteille, à ce prix là on ose en boire deux par jour, d’ailleurs c’est bon pour garder la ligne ! 

Tiens, les coureurs à la présidentielle pourraient d’ors et déjà commencer à faire des économies en nous imitant, pour une fois on ne leur en voudrait pas et ce serait une bolée d’air pour notre économie nationale. Ne doit-on pas réduire les dépenses publiques ? 

Allez, un p’tit effort M’sieurs, dames, sur les banquets ! Doit bien y avoir un discounteur pas loin de l’Élysée ! N’oublions pas que le déficit public s’élève à l’heure actuelle à plus de cent trente cinq milliard d’euros… Wouahou ! Juste un petit dixième me suffirait. Que dis-je, un dixième, me ferais-je gourmande d’un seul coup ?

 

Les présidentielles, ah la la, les pré-si-den-tielles ! Ben oui, c’est dans un an ! Et un an, c’est presque demain. Avant c’était tous les sept ans… on respirait un peu, mais maintenant comme c’est tous les cinq ans, on a l’impression que c’était hier ! 

Le calendrier se met en branle avec tous les personnages connus, et moins connus, pour empoisonner à petites doses le journal télévisé quotidien quelle que soit la chaîne choisie. Là, nous en sommes au début, pourtant c’est déjà bien turbulent avec les tristes péripéties d’une certaine personnalité aux prises avec la justice américaine et qui se retrouve illico éjecté de son siège cossu et du même coup perd sa place de favoris aux élections présidentielles à venir. C’est pas de chance !  

Cet étalage par les médias prend des allures de feuilleton d’été tenant en haleine tous les idiots se croyant bien pensant et à l’abri d’une telle affaire. Mais, ça pourrait arriver à n’importe qui, sauf que là ce n’est pas tombé sur n’importe qui ! 

D’aucuns crieront au complot politico-électoral, tandis que d’autres, beaucoup d’autres, prévaudront pour la perversité et autres cochoncetés peu reluisantes. Comme s’il n’y avait personne d’autre de pervers au monde. Bien des libertins crient au scandale alors qu’ils ne font pas mieux, sauf que le fait d’être un anonyme leur permet de se déculpabiliser à fond les boulons en se défoulant sur une personnalité. Vraiment, c’est pas de chance ! 

Cette saga aura bien travaillé le cerveau des uns et des autres en passant bien évidemment par les différentes troupes politiques… à droite… à gauche… à droite… à gauche… balle au centre… suivi des écolos, pas plus écolo que vous et moi. Parce que ceux-là ne se déplacent pas à pieds ou à vélo, non ! Nous, nous n’avons pas d’autres choix, mais eux… ils roulent en voiture (et pas des plus petites), climatisée bien entendu, prennent l’avion et autre hélicoptère. Alors pour des écolos, ils repasseront ! Étrange tout de même que nos dictionnaires ne dévoilent pas les mêmes significations que les leurs apparemment. 

Donc, je disais que pendant toute cette sérénade médiatique, les primaires socialistes débutent perturbées sans leur héros déboulonné de son siège et de sa notoriété qui en a pris un sacré coup dans les reins. Les discours sont à faire peur, et pourraient rendre sourd… un sourd. Ils s’attaquent les uns, les autres, alors qu’ils sont censés être de la même famille politique. Mais, comme dans toutes les familles, il y a les gentils et les méchants. Les conflits sont parfois permanents, alors à l’approche des élections, les personnalités se révèlent. L’unité se dissipe pour laisser place aux combats nombreux qui s’annoncent. 

L’UMP qui n’est pas en reste entame, elle aussi, son université d’été qui n’est guère plus reluisante que les précédents. Qui là aussi, chacun tire dans les pattes de l’autre ou des autres. C’est à celui (ou celle) qui sera le meilleur dénigreur. L’unité, une fois encore, est en passe de devenir une rareté. Quand pour nous l’unité fait la force, pour eux elle n’est plus que l’organe de la discorde. Bel exemple ! 

Tout cela n’est que du déjà entendu, associé à des promesses trompeuses qui ne seront pas tenues, car de toute façon la voix du peuple est peut-être ouïe, mais certainement pas écoutée. Si c’était le cas, on le saurait depuis longtemps et notre belle France, dont je suis fière d’être une enfant avec des valeurs profondément ancrées en moi, ne serait pas en train d’étouffer. 

Je fais des constats depuis des décennies, non pas sur les bons ou les mauvais, mais plutôt sur ce qui aurait pu être fait, mais qui n’a pas trouvé les voix suffisantes parce qu’il y en a toujours qui, sous prétexte que ce n’est pas leur idée, votent contre une bonne idée et ceux-là, malheureusement font toujours la triste majorité pour qu’une action sensée ne voit pas le jour. 

Ceux-là font légion ! Je fais des constats en tant que citoyenne lambda qui subi toutes les dérives possibles et imaginables des différents gouvernements se succédant de mandat en mandat en nous prenant, nous, continuellement en otage. En nous prenant simplement pour des couillons ! 

Je m’en retourne chaque jour à mon dur labeur, à la différence qu’en cette nouvelle période les soirées seront animées par les âneries et autres menteries, voire canulars, de nos chers politiciens. Ben oui, on est en plein dedans !

À l’heure du déjeuner, dans un fast-food des plus connus, j’écoute les dévoreurs de la table d’à côté. La conversation est plus qu’animée. Ils sont quatre ; un pour chaque bord. Loyal ! Sauf que leurs propos le sont moins. Chacun défend ses idées. Pour finalement en venir au même point : nous sommes en danger ! 

- Ca va être la guerre ? On va bien s’éclater à compter les coups.

- Je ne comprends pas comment cette gonzesse a pu passer tant d’années avec un type aussi inactif.

- La modestie ne semble n'être toujours pas l'apanage de cette personne. Quel bilan fait-elle elle-même de ses activités, je serais curieux de le savoir ?

- C’est vrai ça, est-ce une raison pour dénigrer ses adversaires et néanmoins "camarades". Pour moi, cette déclaration, n’est autre qu’une provocation et n'est qu'un expédient comme elle en a l’habitude.

- Ouai, la voilà prise les doigts dans la confiote de l'ignorance du droit public... 

Je m’en vais, le travail m’appelle, je n’ai plus le temps d’écouter ces énergumènes qui n’ont rien partagé d’intéressant sinon que des médisances. Déjeuner animé qui m’aura permis de ne pas voir le temps passer. 

Marie BARRILLON


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