Nouveau roman : "Elles : le chemin des révélations" à découvrir, ici !

vendredi 10 août 2012

Ne cherche pas à savoir

Ne cherche pas à savoir de Erik WIETZEL, XO Editions en partenariat avec My Major Company

« Est-ce que dans la famille nous étions tous condamnés à une mort violente ? A se demander si je n’avais pas accepté de m’installer à Naples en toute connaissance de cause : mon inconscient m’aurait poussé à habiter dans l’une des villes les plus dangereuses d’Europe. Une ville alimentée par tous les trafics, contrôlée par le crime organisé, agitée par des guerres de clans. Cette hypothèse ne semblait pas si dingue, tout à coup. »
Extrait du livre

LE CHOC…

Au détour des rues de Naples ; Anne, un inconnu, le choc… C’est sur cette trame que débute ce thriller.

Anne, jeune journaliste française, son passé brutalisé et une énième dispute avec Mattéo sont les éléments déclencheurs du manque de concentration de la jeune femme conduisant son scooter. Le choc est brutal lorsqu’elle percute un passant. Se retrouvant elle aussi sur le flan au beau milieu de la rue. Elle parvient à se relever pour s’enquérir de l’état de l’homme qu’elle vient de percuter.

Tous deux transportés à l’hôpital, elle apprend que l’homme ne se souvient pas de son nom, ne sachant plus qui il est. Elle s’inquiète pour lui dans une réaction évidente et normale puisqu’elle est responsable de son état, se sentant ainsi rongée par la culpabilité et cette : "cette culpabilité traçait son chemin empoisonné. […] Je me faisais l’effet d’un hamster pédalant dans sa roue, encore et encore, en un formidable sur place."

QUI EST JOHN ?

Prise entre travail, mafia et son accidenté appelé John par le personnel de l’hôpital, Anne court un peu partout. Cela dit, elle décide "d’héberger" John le temps qu’il recouvre la mémoire dans la mesure où l’accident l’a rendu amnésique.

Mais voilà, John n’est pas celui qu’elle croit. Son passé, son enfance… la rattrape, la happe. La traversée s’annonce brutale, dangereuse, et surtout inattendue. Elle se retrouve au cœur d'une véritable machination, confrontée à la mafia, la corruption et les "anciennes" histoires de famille où petits voleurs et grands truands sont au rendez-vous.

Un thriller bien sympathique qui ne laisse pas de répit aux lecteurs. L’auteur qui signe son premier thriller avec "Ne cherche pas à savoir" nous emmène dans un périple bien dosé et pour le moins soutenu et captivant.

Dans "Ne cherche pas à savoir" c’est justement le contraire qui se produit inévitablement.

Quelques phrases relevées au fil des pages et qui pourraient amener les lecteurs à quelques instants de méditations :

- "Vous frissonnez chaque fois que vous imaginez les horreurs qui se cachent sous la surface brune, toutes ces créatures dont votre père vous explique les dangers avec des mots qui ont l’air de bouger tout seuls quand ils ont quitté sa bouche."
- "Ses doigts se crispent en petits spasmes comme des signaux secrets que vous ne comprenez pas."
- "L’air est si épais qu’on pourrait en faire des boules amères et croquer dedans."
- "La culpabilité traçait son chemin empoisonné."
Je ne faisais que me heurter au souvenir de nos bonnes années, comme un oiseau prisonnier d’une pièce et qui buttait sans cesse contre la fenêtre en voyant le bleu du ciel au-delà."
- "J’ai laissé le silence exprimer mon désarroi."
- "Qui accepterait de rester indéfiniment dans cet état où l’incertitude donne la mesure de chacune de vos pensées ?" 

Marie BARRILLON

Informations sur le livre :

Titre : Ne cherche pas à savoir
Auteur : Erik WIETZEL
Editions : XO Editions en partenariat avec My Major Company
ISBN : 9782845634619
Prix : 19,90€


jeudi 9 août 2012

Dans la peau d'un autre

"Mes valeurs s’étaient couchées devant le principe de réalité."
"Une robe de nuages habillait la lune."
"J’étais un brin paranoïaque, mais le diable est dans les détails, non ?"
"Les mouettes planaient au-dessus des vagues dans le seul but, semblait-il, de profiter du spectacle de l’éternité."
Extraits du livre

A L’HEURE DES CHOIX…

Maxence Lance est étudiant chercheur, laboratoire des sciences cognitives : Neurobiologie. De sa rencontre avec une jeune étudiante, Andréa, Max va s’exercer à l’hypnose à la demande de la jeune fille. L’expérience va leur réussir et les motiver à continuer.

Grâce à l’hypnose, Andréa parvient à enregistrer sans aucune difficulté plusieurs chapitres ardus d’un livre pour ses cours.
Entre les deux jeunes gens la passion va naître rapidement mais n’aura pour seul aboutissement qu’une seule nuit. Et pour cause, étant tous deux à un stade crucial de leurs études et à l’approche d’examens importants, ils décident d’un commun accord de ne pas construire cette relation plus avant et en tout cas pas de manière durable.

Le choix que nous devons faire souvent ne sont pas toujours faciles, néanmoins ce qui fait (ou devrait faire) pencher la balance c’est bien la raison.
Dans le cas présent, les deux jeunes gens ne manquant pas ni d’ambition, ni de lucidité vont pencher pour la raison malgré les désirs qui les animent respectivement.

Max s’adonnera à l’hypnose dans un cabaret afin de subvenir à ses besoins tout en continuant ses études. Certes, il ne voit pas cela comme un idéal : "D’une certaine manière, je considérais que je me prostituais, que je pervertissais des connaissances acquises au nom de la science. Mais mes valeurs s’étaient couchées devant le principe de réalité." Comme beaucoup d’étudiant Max n’avait donc pas d’autre choix.

Vu sous cet angle effectivement, l’amour n’avait pas de place, les journées n’étant pas extensibles, tout ne pouvait pas y être calé.

"Les applaudissements du jury qui […] décernait la mention très bien avec félicitations" ne pouvaient que conforter l’idée de Max qu’il avait fait le bon choix quelques temps avant, même si le souvenir d’Andréa l’envahissait.

Cependant un soir, à la fin d’un spectacle d’hypnose comme qu’il était dans sa loge, Max sentant qu’on lui tape sur l’épaule se retourne. L’impensable se produit alors : "Je n’ai vu que du noir […] Quand j’ai rouvert les yeux, le monde avait changé."
Lorsqu’il se réveille, il n’est plus lui, mais "dans la peau d’un autre". Déstabilisé dans un premier temps, il enquête pour savoir qui "il" est devenu.

DE MULTIPLES DECOUVERTES…

Il découvre qu’il est Philippe Mathieu. Ce Philippe Mathieu avait cependant une chose en commun avec lui ; il était également chercheur : "Il avait établi l’existence de neurones miroirs dans les régions du cerveau impliquées dans le phénomène hypnotique."

Par chance, dans son inconnu, il y retrouvait au moins un élément pour le moins important et commun avec lui-même. Mais, les interrogations prenaient beaucoup de place et Max avait besoin de réponses. Comment pouvait-il être possible de se retrouver dans la peau d’un autre sans rien connaître de sa vie et surtout en ayant conservé les souvenirs propres à soi-même ?

Plutôt ambiguë comme situation, sauf que dans le cas de Max, si passionné de recherches, se retrouver sur ce "terrain" ne pouvait que l’inciter à se pencher sur les recherches de Philippe, plus que tout autre chose. Seulement, il devait agir avec finesse puisque, bien que dans le corps d’un autre, il avait tout de même conservé sa personnalité propre ainsi que son comportement qui devaient être bien différents que ceux du corps investit : "C’était moi et pourtant ce n’était pas moi. Soudain, je n’ai plus su qui j’étais…"

Max menait de front les investigations tant sur la vie professionnelle que privée de Philippe, tout en restant prudent. Sa surprise fut grande lorsqu’il se retrouva face à Andréa qui était devenue la petite amie de Philippe.

Mais, où allait le mener toute cette histoire ? Xavier MULLER nous emporte savamment sans que la lassitude s’installe. L’auteur nous offre une imagination associée à la science dont c’est son métier, rappelons-le. Ce qui fait que le récit reste crédible de bout en bout, tout en étant extrêmement passionnant.

Tout nous tient dans ce roman, que ce soit les personnages, le suspense ou le style même de la narration, la verve de l’auteur ou encore la multitude de détails indispensables pour un bon thriller.
Impossible de nier que c’est un bon roman !

Marie BARRILLON

Informations sur le livre :

Titre : Dans la peau d’un autre
Auteur : Xavier MULLER
Editions : XO Editions
ISBN 13 : 9782845634848
Prix : 19,90€

vendredi 3 août 2012

Recueil de pensées intitulé "Quand j'y pense !"

"Quand j'y pense !"Recueil de pensées personnelles intitulé


Quatrième de couverture :

Les pensées sont des inspirations soudaines et spontanées comme des éclairs fugaces traversant l'esprit.
Elles jaillissent à tous moments comme des évidences indéniables à cet esprit qu'elles investissent.
Elles ne s'annoncent pas mais s'imposent sans qu'aucune réflexion ne soit nécessaire.

Quelques extraits :

- A ma mère. Envie de ta tendresse pour m’épanouir dans un sourire enfantin. Celui qui fait penser à l’éternité du bonheur dans l’innocence sacrée qu’est l’enfance.
- A mon père. Envie de rêver en douceur aux creux de ses bras, partager sa chaleur tendrement. Sa chaleur, celle du temps d’avant. Et que mes baisers silencieux atteignent son cœur pour toucher sa sensibilité.
- Aimer est une évidence, pas toujours une réalité.
- Au jeu de l’amour, il faut être fort pour aimer.
- Avant de juger les erreurs des autres, passons les nôtres en revue c’est bien plus constructif.
- C’est déjà un pas pour l’humanité que de sourire, même blessé, à ceux encore plus abîmés par leur misère à porter.
- C’est tellement facile de profiter de la faiblesse d’une femme, surtout lorsqu’elle est dans le besoin ou l’anéantissement.
- Ce n’est pas parce que le monde dérive que l’on doit se détourner de notre bonne éducation.
- Celui qui ne ressent rien, n’a rien à offrir.
- Certains ne savent pas se taire comme si le silence construisait leur peur.
- Certains respectent tout, y compris la vie et ses laideurs, tandis que d’autres ne respectent rien, pas même l’amour et ses beautés.
- Ceux qui ne condamnent pas le mal sont les complices de ses conséquences.
- Chacun fait comme il peut, plus que comme il veut.
- Chaque pensée pour l’être aimé est un mot d’amour qui cherche son cœur.
- Il faut regarder ce que l’on a mis dans le cartable de nos vies avant de reporter sur les autres la responsabilité de notre mal-être.


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