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mardi 15 novembre 2011

Non à l’augmentation de la TVA sur les livres

Pétition pour dire Non à l’augmentation de la TVA sur les livres


Sur Facebook et ailleurs, il circule une pétition (voire plusieurs) pour dire haut et fort le mécontentement des auteurs, lecteurs, éditeurs, libraires… bref, tous les acteurs du livres en particulier et de la culture en général.
Nous avons estimé que cette pétition devait être dans nos pages de ce numéro, c’est pourquoi nous la publions.

Texte de la pétition :

Le gouvernement français vient de passer la TVA du livre de 5,5 % à 7 % au même titre que celui des vendeurs de pizzas ou de hamburgers.

MAIS, NON ! LE LIVRE N'EST PAS UN HAMBURGER !!!!!!!!!!!!!!

Le livre n’est pas un objet comme les autres. C’est l’objet le plus intime qui soit, celui qui nous accompagne partout, tout le temps, sous tous les climats, durant notre vie, jusqu’aux endroits les plus interdits.
Un objet si proche de nous, si lié à nous, que les pulsions ou répulsions (ce qui représente sensiblement la même chose) que nous tissons avec lui nous sont si passionnels, si entiers et si puissants, qu’elles en parviennent à nous surpasser.

Depuis notre enfance, le livre nous ouvre les portes d’un imaginaire qui nous tire par le haut d’un réel bien bas qu’il nous est plus en plus difficile à supporter. C’est lui qui nous prépare à nos premiers émois amoureux et qui nous exerce aux expériences les plus heureuses et les plus tragiques qui jalonneront bientôt nos existences.

Le livre, c’est la gomme abstractive de toutes les inégalités. C’est l’identique voyage offert aux riches ou aux pauvres, invalides ou non, jeunes ou âgés, depuis un fauteuil roulant ou de salon, un lit conjugal encore tiède ou d’hôpital glacé, depuis le banc d’un square ou d’un refuge, ou d’une cellule.

Le livre, c’est de l’émotion en mots, du rêve en pages, de la vie en chapitres. Le livre, c’est une seconde vie qui vous tient à la peau et à l’âme, telle une seconde peau, qui vous est si douce que vous vous sentez épris d’une irrépressible envie de la faire partager à celles et ceux que vous aimez ou qui vous sont proches. Un livre, c’est du lien social noble, de l’humanité pure ; c’est de l’amitié et de l’amour.

Recommander un livre, c’est comme partager un plat. C’est une odeur, un toucher et d’imperceptibles impressions profondes qui nous font grandir ensemble vers une même voie d’humanité. C’est de l’intimité pure, de la considération absolue et du respect aux autres. Un livre, c’est des sons et des images qui surgissent de toute part pour nous mettre en émois.

A l’instar d’un boucher, d’un charcutier ou d’un boulanger, le libraire est un petit artisan qui connaît bien toutes ces sensations. Il sait combien son métier est de connaître les produits qu’il conseille, après les avoir préalablement sélectionnés, goûtés et testés. Il sait aussi combien ce qu’il propose se doit de contribuer au bonheur et à l’éveil des sens individuels, et in fine, à la société toute entière.
Dans électeur, après tout, n’y a-t-il point « lecteur » ?

Mais le libraire sait aussi combien, plus important encore que le livre, est l’échange amical avec un lecteur, un bon repas partagé entre amis ou le sublime d’une nuit d’amour. Car, après tout, les livres ne sont que des tremplins, des portes grandes ouvertes sur le monde, sur l’humanité et sur la vie.

Voici pourquoi, amateurs de livres et de littérature, il nous faudra toujours combattre et demeurer vigilants pour que subsistent toujours, et toujours plus, en nous et dans chaque foyer, ces ouvertures sur nos imaginaires et sur l’Autre…

A ce titre, le livre doit être considéré comme un objet de première nécessité... nécessité vitale, humaine et démocratique !!!

VOTONS NON !!!!

Pour signez la pétition, merci de vous rendre sur le lien qui suit :

(A la parution de ce n° de la revue 100% Auteurs, cette pétition enregistrait déjà plus de 15 000 signataires)

Si je devais réécrire ma vie

"Nicolas, as-tu pu mesurer dans ton coma combien tes parents t’aiment ? Mais pourquoi ne sait-on pas se le dire quand tout va bien ?"
"L’enfant, c’est l’unique, même en cas de famille nombreuse, chacun est l’unique, chair de ma chair, pour qui sans hésiter je donnerai tout ce que j’ai de vie pour sauver un peu de la sienne, car sa vie est ma vie avant ma vie !"
Ils sont devenus comme forts de douceur. Un long combat les attend après cette première bataille si éprouvante dans laquelle ils ont cru que leur cœur allait mourir."
"J’ai envie de dire au monde entier, à tous ceux qui m’écouteront de réaliser que chaque jour est un cadeau…"
"La mort est irréversible : elle est inévitable. La vie est quelque chose de formidable, quelque chose de si précieux, elle n’a pas de prix. La vie est inestimable…"
Extraits du livre

LES SCOUTS…

De repas de noël en vacances d’été, du décès d’une grand-mère à la fin d’un premier amour, nous entamons ici une chemin de vie que l’on pourrait qualifier de normal. Sauf que Nicolas est scout. Une discipline qui se perd ou qui s’est perdue plus précisément au fil des décennies.
Et alors que nous pensons que le scoutisme n’a rien de dangereux, nous découvrons dans cette histoire que, autant nous ne sommes à l’abri de rien, autant les scouts ne le sont pas non plus.

Leurs voyages sont basés sur la marche, la prière, la réflexion "sur la vie et ses multiples choix pas toujours faciles à faire".
Le groupe de scout est arrivé à "Chastellux-sur-cure, village qui tire son nom d’un lieu-dit nommé "Castrum Lucium",[…]"

Après un repas copieux, les membres du groupe doivent partir rejoindre l’église du village. Ils n’étaient pas vraiment en avance pour assister à une conférence qui était prévue et donnée à vingt-et-une heures .
Toutes lampes éteintes, Cyrille et Nicolas, ouvrant la marche du groupe, n’ont pas vu le "trou béant qu’aucun signal n’indiquait aux visiteurs ou randonneurs".
Une chute de quatre mètres emporte les deux jeunes hommes. Cyrille ne s’en sort pas trop mal, avec plus de peur que de mal. Quant à Nicolas, c’est loin d’être le même résultat : "Ici, s’arrêtent les souvenirs de ma vie d’avant…"

A travers les témoignages des proches de Nicolas, nous découvrons ce jeune homme qui, par le hasard de cet accident, verra sa vie chamboulée, transformée. Et comme le lui dit le père André : "A mon avis, c’est de cela qu’il faut te souvenir : non pas d’un fait brut, mais du sens qu’il aura occasionné dans ta vie de jeune homme[…] Maturité acquise non pas tranquillement de par le cours des choses mais avec une sorte de gravité et de sérieux ; découverte renouvelée de l’affection de ta famille et de celle de tes amis[…] découverte de la prière, celle qu’on fait et celle qu’on reçoit…"

Parce que les aléas tragiques de la vie laissent toujours des traces, et parfois même modifie une personnalité. Tout dépend donc de la perception que l’on en a.

L’APRES ACCIDENT…


Après l’accident, et au sortir du coma, rien n’est évident. Comme pour beaucoup, Nicolas est confronté à l’amnésie d’une part mais aussi à tout ce qu’il faut réapprendre à faire, tout ce que l’accident à annihilé : parler, marcher, se doucher… : "Je sortais du coma. J’étais redevenu comme un enfant…"

Tout est à réapprendre pour lui, des gestes les plus simples à d’autres plus complexes. C’est un combat où chaque acte réussi est une petite victoire sur sa condition. Mais au cumul de toutes ces petites victoires, c’en devient une grande. La vie n’est-elle d’ailleurs pas faite que de combats ?

Cependant, ce qui est intéressant également à retenir de ce témoignage, outre le fait que : "la personne dans le coma soit père de famille, célibataire ou homme d’église, qu’il vive heureux ou malheureux, s’il se réveille, il n’est désormais plus le même. Sa vie a irrémédiablement changé…" L’auteur nous précise également : " Si je devais réécrire ma vie, je ne changerai rien…"

Une bien triste expérience mais d’où nous pouvons en tirer des leçons mais dans le même temps que c’est dans de telles situations que nous explorons ou découvrons les véritables profondeurs de l’être humain. 

En annexe de ce témoignage, nous pourrons lire "le compte-rendu d’hospitalisation de l’hôpital de Dijon".
Ce petit livre nous raconte le parcours difficile de "l’après accident" de Nicolas, alors âgé de dix-sept ans ; le coma, le temps, toujours trop long, que prend la guérison…

Marie BARRILLON 

Informations sur le livre :

Titre : Si je devais réécrire ma vie
Auteur : Nicolas LAURENÇIN
Editeur : ThebookEditions
ISBN 13 : 9782746619548
Prix : 15,00 €

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